Oui, parce qu’il ya quelques principes généraux qui permettent de mieux jouer et de se débrouiller dans la majeure partie des cas. En voici une sélection :
I/ Faites de l’inattendu :
Ben oui, une tactique qui marche bien sur quelques matchs finit obligatoirement par d’éventer si vous l’utilisez vingt-cinq fois consécutivement… Donc, prenez bien soin de varier un minimum (notamment avec vos camarades de clan) vos tactiques. De même, ne faites pas systématiquement ce que l’on attend d’une faction, tentez des rushs avec des factions italiennes, ou d’autres petites fantaisies tactiques. Néanmoins, ne faites pas n’importe quoi, et restez dans les règles données.
II/ Sachez faire preuve d’esprit de sacrifice
Eh oui, une des bases de Medieval (et des échecs ^^) c’est de savoir sacrifier un pion pour prendre un avantage. N’hésitez pas à envoyer une unité à une mort certaine si elle peut emporter un grand nombre d’ennemi avant de succomber, particulièrement dans le cas des arbalétriers montés. Deuxième cas de sacrifice, en match d’équipe, il peut arriver que l’on doive sacrifier une partie de son armée ou ses stats pour remporter la victoire. Si c’est le cas, faites le pour l’équipe et faites le du mieux possible.
III/ Ne vous dispersez pas
Très important : pour bénéficier du bonus de moral et lancer des opérations coordonnées, vos unités doivent être capables de s’entraider, donc d’être proches les unes des autres. Sauf dans le cas d’une manœuvre sur les derrières par une unité de cavalerie et des ha, vos unités doivent être synchronisées : cavalerie protégeant l’infanterie des charges adverses, infanterie soutenant la cavalerie au corps à corps, archers pas livrés à eux-mêmes. Dans le cas d’une charge, faites tout votre possible pour que vos unités arrivent en même temps à l’adversaire, notamment grâce à la formation de groupe.
IV/ Prenez des décisions rapidement
L’absence de décisions est aussi nuisible qu’une mauvaise initiative. Si vous êtes sous le feu de l’ennemi sans pouvoir riposter efficacement, attaquez ! Si vous campez et que l’adversaire pilonne vos hommes, lancez l’assaut ! Il ne sert à rien de s’entêter dans une posture vouée à l’échec, et vous avez tout à gagner en vous montrant souple et adaptable sur le champ de bataille.
V/ Cherchez le point faible de l’ennemi et enfoncez ici le couteau
Ce qui se fait à deux moments : au moment du choix de l’armée, où vous devez sélectionner l’armée que vous pensez la mieux à même de contrer ce que l’adversaire va vous aligner. Et au moment où vous découvrez la composition adverse, vérifiez si vos choix étaient pertinents. S’il ne l’étaient pas, révisez la situation selon les nouvelles données disponibles (cf IV).
VI/ Faites en sorte de jouer sur vos points forts
Cela passe par un refus de rentrer dans le jeu adverse si vous sentez qu’il vous sera défavorable : pas de duel de tir si vous n’avez pas de supériorité en tireurs, si l’ennemi est supérieur en tireur montés, contentez vous de couvrir votre armée avec vos hommes et attaquez. Essayez par contre de submerger l’ennemi là où vous vous sentez fort : si vous avez une meilleure cavalerie, enfoncez le clou en attaquant sur les deux cotés pour tenter un flanquage.