Le Clan des Chevaliers, CDC, CdC
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 Un petit cadeau de bonne année

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MessageSujet: Un petit cadeau de bonne année   Un petit cadeau de bonne année Icon_minitimeVen 11 Jan - 4:47

Et oui, en cette période de bonne résolutions, je m'attelle à la rédaction de deux ou trois papelards pour garnir le site de l'Ordre du Temple, mais comme ils n'ont pas vocation à être confidentiels, je les mets aussi chez vous, surtout que vous n'êtes pas connus pour être des partisans de l'offensive acharnée (absolument pas une mauvaise chose), on va commencer par me rush et le contre-rush:

Bonne année!
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MessageSujet: Re: Un petit cadeau de bonne année   Un petit cadeau de bonne année Icon_minitimeVen 11 Jan - 4:48

Contrer un rush, tout le monde s'accorde à le dire, est nettement plus compliqué que d'en mettre un sur pied. Alors, pour faire face, Tonton Jack vous offre un article antidote plus ou moins efficace (je ne vais pas révéler toutes les bottes secrètes non plus), mais il sent qu'il va le regretter sur le multi...

Il y a, en ce qui concerne la lutte contre les rusheurs fous, X cas de figure, et autant de tactiques qui peuvent se mettre en place:

1) Vous soupçonnez très fortement le rush adverse:
D'une manière générale, si vous vous trouvez contre moi avec la Pologne, un [V_M] avec l'Angleterre, un joueur de clan avec une faction connue pour sa "rush attitude", c'est que vous allez vous faire charger la gueule d'entrée.
Et d'ailleurs (je ne veux pas enfoncer le clou, mais il faut être honnête), si vous n'avez pas un bon niveau, vous allez perdre. Pourquoi? Parce que ces joueurs savent s'y prendre, et qu'en plus ils utilisent une tactique qu'ils ont rodé.
Mais rien n'est perdu, surtout qu'il n'y a pas que les clans qui rushent (mais ils sont les seuls à savoir le faire correctement et en équipe ^^). Donc, plusieurs solutions dans ce cas:

-Ma préférée, traiter le mal par le mal, si le clown d'en face veut jouer à ça, vous allez lui montrer! Prenez la Pologne et foncez dans le tas, banco... Avantage de cette technique, les deux joueurs pratiquant la même tactique, celui qui la mettra le mieux en place et qui la maniera avec talent gagnera logiquement et après lecture de cet article, vous devriez réussir à faire bonne figure.
Petit inconvénient, cela ne prouve pas grand-chose, et cela vous met au niveau tactique du rusheur.

-La plus énervante pour l'adversaire; prendre plusieurs tireurs montés, placer tout le reste de l'armée au fond de la carte et harceler l'adversaire en visant en priorité la cavalerie lourde. Normalement, vous infligerez de belles pertes à l'ennemi, et (à mon sens le plus important) l'énervement lui fera souvent perdre sa formation d'attaque, le rendant vulnérable à la contre-attaque organisée que vous allez alors placer.
Deux légers problèmes: si l'adversaire a pris un peu de tireurs à pied, il pourra (plus ou moins) contrer vos archers montés, et il arrivera au contact avec un net avantage en duel de cavalerie. De plus, il faut un peu de niveau pour faire ça, car la gestion correcte des ha et l'une des clés difficiles du jeu.

-La moins efficace à mon sens: faire de l'ultra-défensif (voire camper à bloc), avec pieux, schiltrons, grande croix, etc... Si l'adversaire n'est pas trop fort, cela peut-être efficace, mais gare, un bon joueur démontera rapidement votre formation.

2) Vous êtes pris au dépourvu:
Autant dire que ça ce présente mal. Dans ce genre de cas, où vous êtes pris par surprise (soit parce que l'adversaire a pris une faction pas forcément synonyme de rush forcené, soit parce que vous étiez dans votre truc et que vous n'avez pas jugé clairement l'adversaire) vous avez généralement du tir, quelques tireurs montés...
Des unités souvent rendues peu efficaces par un rush massif "à bout portant" c'est à dire alors que vous ne vous êtes pas reculé. Que faire alors? Premièrement, garder son calme et agir vite. Il va falloir orgarniser la défense héroïque et (peut-être) victorieuse. Vos tireurs à pied tireront une salve et basta, l'ennemi sera sur vous.
Le désavantage récurrent lorsque l'on encaisse un rush, c'est le déficit en cavalerie du aux archers montés. Alors il faut le compenser! Envoyez donc vos tireurs montés dans le dos de l'adversaire; n'oubliez pas que contre un rush, ils seront probablement la seule unité que vous pourrez envoyer dans le dos adverse! De même, jetez vos tireurs à pied dans le duel de cav ou utilisez les pour empêcher les contournement, mais ne les laissez pas se morfondre!
De plus, sur ce point, ne partez pas dans tous les sens avec votre cavalerie! Restez près du gros des troupes pour qu'elles puissent compenser un peu votre infériorité, n'hésitez pas à mettre votre général au contact. Enfin, les archers montés dans le dos doivent procéder par charges succesives sur les points sensibles, aiguilloner les points sensibles, notamment le duel de cavalerie et les combats isolés entre unités (la grosse masse d'infanterie est une cible trop importante)
Au niveau du combat entre lignes d'infanterie, n'oubliez jamais de faire charger vos hommes avant que l'ennemi soit sur vous, sous peine de prendre tout le bonus de charge adverse en pleine poire.

Voilà, maintenant vous êtes au courant des grandes bases pour résistez à un rush!
{O*D*T}JackSparrow


Dernière édition par le Ven 11 Jan - 4:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un petit cadeau de bonne année   Un petit cadeau de bonne année Icon_minitimeVen 11 Jan - 4:49

Sujet ô combien épineux, qui a déchaîné les foudres de nombre de joueurs plus ou moins confirmés (« J'y crois pas, il ne savent faire que ça! » « C'est vraiment nul ce genre de pseudo-tactique »), qui a rendu célèbres certains joueurs pour leur aptitude à démolir des armées en les broyant de face, le rush, comme son opposée la campe, reste extrêmement controversé. Le but de l'exposé n'est pas de définir si le rush est une vraie tactique, s'il est noble, s'il doit être combattu (l'auteur de ses lignes étant le plus grand rusheur fou de la communauté francophone, son opinion se devine aisément), mais d'expliquer comment réaliser un rush correct, et comment contrer un rush adverse.
I/ Rusher, une manoeuvre simple dans la théorie mais difficile à mettre en place
Attention lecteur inexpérimenté! Le rush, s'il peut se résumer à une charge dans le tas en hurlant (version des détracteurs), peut être facilement contré si l'adversaire joue correctement ou si vous n'êtes pas adapté à cette technique. Pour le lecteur totalement novice, rappelons que le rush est une tactique offensive qui vise à attaquer d'entrée l'adversaire, le privant (en principe) de l'avantage représenté par le tir et les archers montés.
A/Préparation
a) Quand et pourquoi rusher?


Le rush peut être pratiqué contre à peu près toutes les factions (méfiez vous de la France et de l'Angleterre néanmoins), mais certains facteurs doivent faciliter la décision de mettre en place cette tactique. Si vous pensez que votre adversaire disposera logiquement d'une supériorité au tir et que vous n'avez pas envie de dépenser vos précieux florins dans une course aux arbalétriers qui ne vous rapportera (peut-être) rien, alors rushez (Les factions à pavois, notamment Milan, sont des cibles privilégiées pour un rush, parce que souvent vulnérables en cavalerie). Deuxième cas, la faction adverse présente des désavantages récurrents en cavalerie, et votre rush vous permettra aisément de venir finir l'infanterie lorsque vous aurez fait le tour (Il s'agit notamment des factions musulmanes sauf Maures, et italiennes). Enfin, si vous sentez qu'un rush adverse est probable, vous pouvez faire de même, en contre-rushant, et tout se jouera sur vos aptitudes par rapport à celles de l'adversaire.
Une chose doit vous faire tempérer votre rush (pas l'annuler, mais le modifier en prenant des tireurs bon marché, arbalétriers paysans en tête); c'est à dire la probabilité plus ou moins forte que l'adversaire ait plusieurs archers montés (vérifiez donc le nombre de tireurs montés permis par les règles et la faction ennemie).

b) Avec qui rusher?


Techniquement, seules quelques factions sont quasiment inutiles pour un rush: j'ai nommé la Turquie, les Mongols, les Aztèques, le SERG (infanterie trop vulnérable), la Hongrie (Pas assez de cavalerie). Plusieurs factions présentent le défaut d'une cavalerie trop light, incapable de prendre sévèrement le dessus sur un adversaire, ou d'une infanterie trop couarde pour retenir longtemps l'ennemi, mais le rush est tentable, et présente souvent l'avantage de surprendre le joueur d'en face: les factions italiennes. Les autres factions sont toutes largement capables de mener un rush, mais certaines se détachent nettement:
Angleterre (meilleure infanterie du jeu)
Byzance (garde varègue, cavalerie potable)
Portugal (Chevaliers puissants mais abordables, infanterie accrocheuse)
Ecosse (La horde au bon rapport qualité/prix)

Mais, de l'avis d'un vieux loup qui a fait ses classes avec, le must du must (mais aussi le plus visible et le plus compliqué à gérer de part plusieurs facteurs) reste et de très loin, la Pologne (oui, je sais, c'est partisan, mais cet article n'a pas pour vocation d'être neutre). Cavalerie surpuissante et polyvalente, combinaison d'infanterie bon marché et lourde, milices d'arbalétriers qui éloignent les tireurs montés pour une somme modique, que demander de plus? Seulement méfiez vous du contrecoup, les forestiers doivent être bien cadrés, parce que le moral est terriblement bas, et on assiste régulièrement à des mouvements de panique qui emportent toute la ligne de front. De plus, les vassaux sont très bon marché mais doivent être gérés régulièrement pour ne pas s'embourber au contact, ce qui serait rapidement fatal.
c)Avec quelle armée?


On ne le répétera jamais assez, l'élément essentiel du rush (et de l'avis de l'auteur, de tout le jeu), c'est le maniement de la cavalerie. Il importe donc de rusher avec la cavalerie la plus efficiente possible. En général, on utilise deux types de cavalerie dans le rush classique: la cavalerie de contact, qui doit taper directement sur la cavalerie ennemie (Chevaliers de Santiago, polonais, anglais, nobles, Cataphractes, Huskarls, etc...), et une cavalerie plus légère, moins lourdement équipée pour le corps ) corps, mais mobile et capable de charges puissantes (Vassaux polonais, chevaliers portugais, cavalerie écossaise); mais chez certaines nations, la frontière n'est pas bien délimitée et certaines unités peuvent faire un peu de tout, ce qui présente des avantages et des inconvénients. Il faut, pour un rush réussi, avoir obligatoirement huit unités montés, afin de disposer d'une supériorité assez nette sur l'adversaire dans ce domaine.
Au niveau de l'infanterie, elle doit être choisie selon deux critères: être capable de fixer l'ennemi durablement et lui infliger des dégâts, c'est le rôle des unités lourdes: chevaliers à pied, garde varègue, etc... Deuxièmement, elle doit submerger l'adversaire sous le nombre, entraînant une baisse du moral et empêchant l'ennemi de dégager des unités pour venir au secours de sa cavalerie, c'est le rôle des milices et des forestiers, et autres soudanais, unités bon marché donc alignables en grand nombre. Méfiance toutefois, leur moral est bas et leur force est dans la masse.
Abordons maintenant un des points délicats du rush: faut-il, dans le but de ne pas se faire prendre par un adversaire ayant reculé et laissé plusieurs tireurs montés, prendre du tir?
D'un coté, cela vous coûte quelques précieux florins et dénature un peu le rush, de l'autre, il ne s'agit que d'un ou deux arbalétriers bon marché. D'une manière générale, prenez en dès que l'adversaire a un certain niveau et est susceptible d'avoir vu venir votre tactique.

B/ Mise en application
a) Comment déployer son armée?

J'expose ici la disposition la plus conventionnelle, généralement la plus efficace, mais plusieurs improvisations sont possibles. Les éventuels arbalétriers paysans doivent être placés devant, en formation dispersé, pour capter les tirs adverses. Derrière eux vient l'infanterie lourde, en ligne serrée, et enfin en troisième ligne l'infanterie plus légère, qui viendra appuyer la poussée des troupes d'élite et contourner un peu pour frapper les points vulnérables, c'est à dire les flancs et le combat de cavalerie qui se déroule souvent sur les ailes.
La cavalerie se place à deux endroits stratégiques: l'écran dans l'infanterie et le flanc du dispositif. L'écran consiste en une masse de plusieurs unités de cavalerie (entre 2 et 4) placées dans l'infanterie afin de contrer les charges de cavalerie adverses sur l'infanterie et pour lancer une charge préparatoire qui, si elle passe, vous donne un énorme avantage, puisqu'en plus d'infliger des dégâts importants à l'ennemi, cloue son armée sur place, donnant le bonus de charge à vos seuls hommes. D'autre part, le reste de votre cavalerie se place sur le flanc, afin de livrer bataille à la cavalerie adverse et de contourner la masse ennemie. Le général se place derrière l'armée au départ.

b) L'assaut

Vous venez de lancer la bataille avec un rire sadique, le moment est venu de prendre votre revanche sur le monde! ^^ Même si le rush est fondamentalement une tactique de barbare, et que la moitié du travail se fait dans la réactivité et l'opportunisme, il faut respecter certains principes généraux:
Placez toujours un écran de cavalerie devant votre charge d'infanterie, si l'ennemi est débile, chargez les unités vulnérables et barrez vous, sinon le but c'est de fixer la cavalerie qu'il enverra pour vous bloquer et de se retirer au moment où la marée de votre infanterie arrive (il s'agit d'un exercice compliqué, même un rusheur aguerri comme moi le rate régulièrement).
Profitez de votre supériorité en cavalerie (sauf si l'autre applique une tactique offensive aussi) pour passer une unité de cavalerie plus légère dans le dos de l'ennemi et arrangez vous pour faire le plus de dégâts possibles avec; dans l'idéal, vous pouvez même tenter de faire le tour avec votre général, mais celui-ci est régulièrement occupé ailleurs (notamment à attraper le gen adverse).
Faites intervenir d'éventuelles unités d'infanterie surnuméraires dans le duel de cavalerie sur le flanc, si vous arrivez à lui faire craquer son flanc sans perdre toute votre cavalerie, la bataille est dans la poche.
Donnez des coups de trompes au moments critiques.
Et surtout, n'oubliez pas que la victoire réside dans la prise d'initiatives et le mouvement! Le rush sera d'autant plus efficace si vous ne restez pas figé dans le carcan du plan initial...
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MessageSujet: Re: Un petit cadeau de bonne année   Un petit cadeau de bonne année Icon_minitimeVen 11 Jan - 5:10

Oulaaaaa c'est du lourd que apportes Jack là.Merci beaucoup,c'est très utile,notament pour les débutants.
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